L’Abeille à miel ou la mouche à miel

Apis mellifera

L’Abeille à miel compte de nos jours parmi les animaux utiles les plus importants au monde, car elle fournit non seulement une prestation non négligeable dans la polénisation c.à.d. la fertilisation des plantes, car elles transportent les pollens entre les plantes de la même famille. De ce fait, la qualité des fruits s’améliore.

On estime que 80% des arbres fruitiers et une grande partie d'autres plantes à fleurs dépendent des abeilles. Les pattes des abeilles présentent une spécificité. Elles sont munies de minuscules petits poils qui accrochent le pollen qui forme de petits paquets oranges qui ressemblent à de « petites culotttes ». La photo montre une Abeille à miel sur la fleur  d’un Solidage géant (Solidago gigantea) - avec des petites culottes déjà remplies.

L’Aeschne bleue

Aeshna cyanea

Les ailes étendues à l’horizontale – typique de toutes les libellules strictu sensu (Anisoptera) – montrent des veines finement nervurées sur une peau membraneuse où seulement une tache noire se fait remarquer (ptérostigma). Les deux taches ovales, vertes claires sur le thorax et les points bleus-verts et noirs de l’abdomen sont typiques de cette espèce, avec des segments presque entièrement bleu sur la partie extrême de l’abdomen – Attention : Cela s’applique seulement au mâle, la femelle n’a pas de bleu.

L’Aeschne bleue n’est pas une espèce rare. On la rencontre dans presque toutes sortes de plans d’eau de petite taille et de taille moyenne. Contrairement aux autres libellules on peut la rencontrer sur des chemins ombragés dans des bois loin des étangs et des viviers. Néanmoins à la différence des femelles, les mâles restent plutôt au soleil.

L’Agélène à labyrinthe

Agelena labyrinthica

L’Agélène à labyrinthe est gris-brun et mesure jusqu’à 14 mm. Elle fait partie de la famille des Agelenidae et est une des araignées les plus fréquemment rencontrées dans nos pays. On trouvera souvent leurs toiles denses dans des endroits secs, avec une végétation basse et dispersée comme dans des herbes sèches, des terres en jachère et aux bords des chemins.

L'araignée attend généralement sa proie dans une cachette, derrière sa toile. Si un petit animal s'empêtre dans la toile, il est immédiatement ligoté avec la soie d’aragnée et paralysé par une morsure venimeuse, pour être tiré dans la cachette de l'araignée, où il sera consommé ultérieurement.

L’Argiope frelon ou Agriope rayée (fem.)

Argiope bruennichi

Une des araignées les plus attractives en Europe est l'Argiope frelon ou Argiope rayée. Il est impossible de confondre la femelle de cette araignée à cause de son corps rayé comme une guêpe ou un frelon : elle possède une alternance des stries jaunes et noires sur l’abdomen. Le mâle par contre est plutôt discret avec une coloration brun clair.

Jusqu’à il y a peu de décennies, on trouvait l’Argiope frelon presque uniquement en Europe méridionale. Entre temps, son habitat c’est bien étendu et on la trouve dans presque tous les pays d’Europe ensoleillés dans des prairies sèches, où elle trouve suffisamment de nourriture : des sauterelles de toutes tailles, des abeilles, des guêpes, des papillons, des mouches et d'autres insectes.

Les chercheurs n’ont toujours pas trouvé d’explication à la bande en zig-zag que cette araignée tisse dans sa toile. Bien que l’on puisse penser que cette structure serve à renforcer la toile, l’observation de diverses variations de cette structure laisse planer des doutes quant à cette explication.